
Dans un monde qui ne fait que connaître des crises à répétitions, les épargnants recherchent de plus en plus un produit d’investissement tangible, comme l’or physique détenu dans des coffres. Celui-ci est très bien connu et est vu comme un produit très sûr, débancarisé, qui ne peut pas faire faillite et le diamant se place dans cette catégorie.
Le problème du diamant est qu’il s’achète majoritairement dans des boutiques physiques où le prix est surévalué car l’aspect sentimental est la marge du jouailler. Il faut donc absolument passer par des entreprises spécialisées pour considérer cet actif comme un placement et, depuis plusieurs années, les spécialistes de l’investissement sur le diamant créent un espace privilégié à cette activité qui récupèrent les pierres issues de la mine (De Beers pour l’Afrique du Sud) et taillées puis directement mises au coffre.
On estime aujourd’hui, en 2016, que le diamant doit être détenu à hauteur 5% du portefeuille et ce taux devrait être maintenu en 2017 surtout que cette fin d’année voit le dollar afficher des niveaux records, proche de la bulle de 2008.
— Par André