
Le diamant, et ses dizaines de facettes, la plus brillante des pierres précieuses, un rêve pour beaucoup, le plus souvent inaccessible. Mais d’autres ne se contentent pas de rêver, ils achètent, la preuve le marché 2016 est en pleine hausse.
Serions-nous en présence d’une ruée mondiale vers le diamant ? Les prix s’envolent, portés par la demande chinoise ou indienne, on estime qu’il s’en vendra deux fois plus d’ici à 2020 – c’est à dire 6% de croissance par an- mais la production ne suit pas -2.8% d’augmentation prévue-, qui en profite ?
Où sont les acheteurs ?
Les plus gros acheteurs, et c’est nouveau, on les trouve dans les pays émergeant et notamment en Russie. Les arguments de ventes dans les bijouteries en Russie sont imparables : c’est en achetant un diamant que l’homme russe montre ses sentiments, plus qu’avec des mots d’après la tradition. Le marché de 30 milliards d’Euros par an dont la première plateforme est située en Anvers en Belgique, évolue : La Chine commande 16% du total des diamants qui y sont taillés alors que les Etats-Unis qui sont encore les premiers demandeurs avec 40% commandent moins (50% il y a peu). Dans la joaillerie, il faut faire toujours plus beau, toujours plus gros. Les pierres d’exception et les plus gros carats sont les plus demandées et ces marchandises sont de plus en plus difficiles à trouver.
— Par André